Voici la suite de mes voyages en Slovaquie et dans les pays voisins.
Košice
À la fin du mois de mars, je suis allé à Košice pour le week-end. C’est la deuxième plus grande ville de Slovaquie, située dans l’est du pays. J’ai cherché un hôte avec Couchsurfing, et j’ai fini par trouver : une lycéenne qui habite avec sa famille en périphérie de la ville. Elle m’a très gentiment montré sa ville, pas seulement le centre, mais aussi une colline à l’écart de la ville d’où on a une belle vue et que je n’aurais pas trouvée tout seul. Et j’ai passé tout le week-end à parler presque uniquement slovaque. Je suis loin de parler couramment, mais je suis content d’avoir réussi à atteindre un niveau qui me permet d’avoir des vraies conversations.
Cracovie
À Pâques, je suis allé à Cracovie. J’ai cherché un hôte sur Couchsurfing, et je n’en ai pas trouvé, parce que tout le monde est occupé à Pâques. Mais à la place j’ai trouvé une auberge de jeunesse sur la place principale pour environ 9 € la nuit.
Cracovie est une jolie ville, je la recommande. Mangez des zapiekanki, c’est bon et pas cher.
Le seul inconvénient est que la ville peut être difficile à atteindre depuis la Slovaquie (j’ai passé toute la journée à voyager alors qu’il y a 200 km à vol d’oiseau). Dans l’hypothèse improbable où un lecteur souhaiterait aller à Cracovie depuis le nord ou le centre de la Slovaquie, l’astuce consiste à aller à Žilina, prendre le train pour Český Těšín (en Tchéquie), traverser la frontière à pied pour aller à Cieszyn et prendre le car pour Cracovie.
Zemplínska šírava
Zemplínska šírava est le nom d’un lac de barrage situé dans l’est de la Slovaquie (encore plus à l’est que Košice). C’est là qu’a eu lieu la deuxième rencontre des volontaires européens de Slovaquie. La rencontre m’a moins plu que la première, mais au moins le cadre était joli (le lac était assez grand pour me rappeler la mer).
Dresde
En mai, je suis allé à Dresde, en Allemagne, pour rendre visite à une amie espérantiste qui y étudie avec Erasmus. C’est aussi une jolie ville, étrangement pleine de touristes russes.
À l’aller, j’ai pu y aller en voiture parce mes collègues devaient aller à Berlin pour une conférence. J’ai même un peu conduit sur l’autoroute tchèque (alors que je n’avais pas touché à un volant depuis des mois et que je n’avais jamais conduit hors de France). Au retour, par contre, j’ai dû rentrer seul. Je suis allé à Prague en covoiturage, le conducteur a atteint 170 km/h (c’est légal en Allemagne, mais pas en Tchéquie — je me demande s’il est au courant), mais il a été sympa et m’a donné de quoi acheter un ticket de métro à Prague. J’en ai profité pour visiter un peu la ville (mon dernier séjour remonte à 5 ans), ce qui était une mauvaise idée parce qu’il tombait des cordes. Et puis j’ai pris le car pour rentrer. Ça m’a beaucoup surpris : il y a des cars directs de Prague à Partizánske (probablement un par jour, et il arrive au milieu de la nuit, mais quand même).
Zvolen
En juin, je suis allé avec deux de mes collègues à Zvolen, une ville de Slovaquie centrale. Il y a un château qui n’est pas extraordinaire, mais il y a aussi les ruines d’un château plus ancien perché sur une colline d’où on a une très belle vue.
Nitra
Je connaissais déjà Nitra : j’y suis allé il y a trois ans et j’y suis retourné plusieurs fois cette année. Mais cette fois, j’ai pris le train avec un vélo et je suis rentré à Partizánske à vélo. J’ai fait 58 km au total (mon record depuis l’été dernier).
En fait, la partie la plus intéressante du trajet a été Nitra. J’en ai profité pour visiter Dražovce, un hameau à l’écart de la ville avec une ancienne église sur une colline qu’on voit très bien depuis la route.
Le reste du trajet était assez monotone : une ligne droite qui traverse une dizaine de villages avec des conducteurs qui roulent vite. Je me suis juste arrêté pour manger une pizza dans un village. Je suis arrivé chez moi, j’ai pris une douche et je me suis endormi.