Faisons-nous peur avec le créationnisme

Ces derniers temps, en explorant des sites Internet américains, je me suis intéressé au créationnisme. Comme vous le savez peut-être, le créationnisme est la croyance selon laquelle la vie, l’Univers et le reste ont été créés tels quels par un être surnaturel, et que par conséquent, certaines théories scientifiques (dont principalement la théorie de l’évolution) sont fausses.

Pour l’instant — en tout cas dans le monde occidental — le créationnisme est un problème principalement américain (bien que j’aie peur qu’il finisse par débarquer également en Europe). Si j’en crois un sondage trouvé sur Wikipédia, 40 % des Américains n’acceptent pas l’idée que l’homme se soit développé à partir d’espèces d’animaux (40 % l’acceptent et 20 % ne sont pas sûrs), contre 15 % en France (et 80 % des Français acceptent cette idée), ce qui est certainement lié au fait que les États-Unis sont bien plus religieux que les autres pays occidentaux.

Je vais présenter les types de créationnisme, les énergumènes qui les soutiennent et les « arguments » qu’ils utilisent. Je trouve ça à la fois assez intéressant et effrayant, et bien souvent je ne sais pas comment réagir (j’hésite entre rire, pleurer, avoir peur et taper ma tête contre un mur). La plupart des liens que je donnerai sont en anglais (puisque c’est un sujet présent aux États-Unis mais presque inexistant en France), donc si vous ne comprenez pas cette langue, en l’occurrence c’est peut-être mieux pour votre santé mentale.

Avant de commencer, je vais citer la loi de Poe : « Sans une émoticône ou un autre signe d’humour flagrant, il est impossible de créer une parodie de fondamentalisme que quelqu’un ne prendra pas pour du vrai fonda­mentalisme. » Le corollaire est que le véritable fondamentalisme est parfois tellement délirant qu’on croit que c’est une parodie, comme c’est le cas des types qui croient que la Terre est plate dont j’ai déjà parlé. Souvent, en lisant des propos créationnistes, on se demande s’ils sont vraiment sérieux. Il arrive que ce soit effectivement une parodie, mais j’ai bien peur que tout ce que je vais présenter soit sérieux.

Certains créationnistes reconnaissent l’âge de la Terre (4,5 milliards d’années), d’autres croient littéralement ce que dit leur religion. Certains essaient de l’enseigner dans les écoles en le faisant passer pour une science, arguant que l’évolution est « seulement une théorie ».

Les principaux arguments des créationnistes sont :

  • des arguments pseudo-scientifiques (notamment des délires thermo­dynamiques) ;
  • des sophismes (arguments d’autorité, appels à l’ignorance, fausses dichotomies, mauvaises analogies…) ;
  • des citations tronquées qui font dire à leur auteur le contraire de ce qu’ils voulaient vraiment dire (beaucoup sont répertoriées ici) ;
  • des mensonges purs et simples (il n’y a aucune preuve de l’évolution, l’évolutionnisme est responsable des massacres du XXe siècle…). (« Évolutionnisme » et « darwinisme » sont des mots employés par les créationnistes pour faire croire que l’évolution n’est qu’une croyance, une doctrine ou une religion.)

Un bon exemple est ce débat (tout en anglais est assez long) entre Wendy Wright et Richard Dawkins. Wendy Wright est une activiste chrétienne et l’auteur de la phrase « La pilule du lendemain est la meilleure amie du pédophile. ». Richard Dawkins est un professeur et biologiste britannique spécialisé dans l’évolution et un ardent défenseur de la pensée scientifique et de l’athéisme ; il est souvent accusé d’être arrogant et de faire du prosélytisme, mais dans le cas présent on peut admirer son calme (en tout cas j’aurais du mal à rester calme devant quelqu’un qui critique l’objet de mon travail sans rien y connaître). Mais ça m’étonne un peu qu’il ait fait ce débat, j’avais lu qu’il refusait de débattre avec les créationnistes parce que ce serait les prendre au sérieux, et « ça ferait bien sur votre CV, pas sur le mien ». Quoi qu’il en soit, la moitié du débat peut être résumée de cette manière :

— Il n’y pas de preuves en faveur de l’évolution.
— Mais si, il y en a énormément, il suffit de regarder les faits.
— Alors montrez-les moi.
— Par exemple il y a X et Y.
— Il n’y a rien qui prouve l’évolution.
— Je viens de vous dire qu’il y a X et Y, et il y a aussi Z.
— Peut-être, mais où sont les preuves ?

Elle raconte aussi que les scientifiques censurent ceux qui contredisent l’évolution, que l’évolution est une croyance et que le communisme est basée sur la « croyance athée » de l’évolution. (Parce que pour certains créationnistes, « athéisme » est un synonyme d’« évolutionnisme ». Et personnellement je trouve l’expression « croyance athée » légèrement contradictoire.) J’ai d’ailleurs trouvé une citation assez amusante : « Débattre de l’évolution avec un créationniste, c’est un peu comme jouer aux échecs avec un pigeon : il dégomme les pièces, chie sur le plateau et retourne dans son troupeau en criant victoire. »

Cependant, ce débat n’illustre pas parfaitement ce que j’ai dit sur les arguments créationnistes (la bonne femme ne prétend pas connaître quelque chose à la science). Pour ça, reportez-vous à cette satire, très drôle mais aussi en anglais.

Mais poursuivons. Je voudrais mentionner le « dessein intelligent » (intelligent design). Ses avocats prétendent qu’il s’agit une théorie scientifique qui n’a rien de religieux et qui n’a rien à voir avec le créationnisme et militent pour qu’elle soit enseignée dans les écoles avec l’évolution. Leur devise est « Teach the controversy » : enseigner la controverse. C’est vrai que présenter plusieurs points de vue d’une controverse aux élèves n’est pas une mauvaise idée, mais là, la controverse est dans la tête des créationnistes, elle n’existe pas chez les vrais scientifiques.

Teach the controversy

Il est évident que le dessein intelligent n’a rien de scientifique et que c’est du créationnisme avec « un concepteur » au lieu de « Dieu ». Même si on pouvait prouver que la théorie de l’évolution est fausse, rien ne prouverait le dessein intelligent. Leurs arguments sont du genre « L’œil est trop compliqué pour être apparu par hasard, donc il a été conçu. » La raisonnement sous-jacent est le suivant :

  • La théorie A est soutenue par un grand nombre de preuve.
  • La théorie B n’est soutenue par aucune preuve.
  • Je ne comprends pas la théorie A.
  • Donc la théorie B est la bonne.

D’autres créationnistes n’hésitent pas à revendiquer le caractère religieux de leur croyance et croient littéralement la Bible (ou éventuellement le Coran, mais aux États-Unis il y a beaucoup plus de chrétiens). Oui, au XXIe siècle, il y a des gens qui croient que le monde a 6 000 ans et que Noé a transporté des animaux dans son arche pendant le déluge. Ils n’ont pas froid aux yeux, parce que ça contredit quelques siècles d’astronomie, de géologie, de biologie, de paléontologie et d’archéologie.

Par exemple, Ken Ham est un Australien qui a fondé Answers in Genesis, une organisation qui soutient une interprétation littérale de la Genèse, et qui affirme que si quelque chose contredit les écritures, alors c’est faux. Rien que ça. Mais ce qui est bien pire — tenez-vous bien — c’est que ce type a aussi fondé un musée de la création dans le Kentucky. Dans ce monument à la connerie de 27 millions de dollars, on apprend que les dinosaures ont vécu avec les humains (et qu’ils étaient tous herbivores avant le péché originel), jusqu’à ce qu’ils soient tués dans le déluge qui est aussi responsable du Grand Canyon, des couches de sédiments et des fossiles (si si, regardez ces photos, ou bien ce reportage en français). J’aimerais que ce soit une blague, mais malheureusement ce « musée » est bien réel.

Moins effrayants mais plus drôles, Ray Comfort est un évangéliste néo-zélandais et son pote Kirk Cameron est un acteur américain. Ils ont plusieurs fois montré leur grande inculture scientifique. Ray Comfort s’est notamment illustré en présentant le « cauchemar de l’athée » : la banane. Elle a la bonne taille et la bonne forme pour tenir dans une main humaine, elle est pourvue d’un système d’ouverture facile et sa couleur indique quand elle peut être consommée, ce qui est la preuve qu’elle a été conçue par un être intelligent (qui aurait d’ailleurs pu étendre son système à la noix de coco). C’est dommage, parce que la banane est un bon exemple de sélection artificielle.

Banane sauvage
C’est à ça que ressemble une banane sauvage. Ça ne me donne pas très faim.

Encore plus fort, Kirk Cameron a sérieusement affirmé que si l’évolution était vraie, on devrait trouver des espèces intermédiaires, par exemple entre le crocodile et le canard. Comme personne n’a trouvé de fossile de crocoduck, l’évolution est impossible, CQFD.

Montons en grade en idiotie et surtout en malhonnêteté avec Kent Hovind. Pour vous donner une idée de la bête, Answers in Genesis (ceux avec les dinosaures) a fait une liste d’arguments qui ne devraient pas être utilisés par les créationnistes, et la plupart ont été utilisés par Kent Hovind. Ce type est d’une stupidité tellement exceptionnelle qu’un blogueur s’est amusé à inventer l’échelle Hovind pour mesurer les propos des créationnistes. Mais, après tout, vous me direz peut-être que les gens peuvent croire ce qu’ils veulent et qu’il n’y a pas de loi contre la connerie. Si Hovind n’était qu’un malheureux type qui vit dans un monde parallèle et qui a besoin d’aide, ça ne me gênerait pas vraiment, mais le problème est qu’il tente de convaincre les gens : il a passé des années à donner des conférences sur l’évolution (on peut en voir sur YouTube). Il fait preuve d’une totale incompréhension de la science, n’hésite pas à mentir (ou alors, s’il est sincère, il a un sérieux problème) et, bien sûr, est adepte de théories du complot (parce que si ses thèses sont justes alors que la science dit le contraire depuis des décennies, ça demande un bon complot mondial). Il a aussi mis en place un défi : 250 000 $ pour celui qui arriverait à prouver l’évolution. Malheureusement, tout indique que ce défi est impossible à gagner : il demande des preuves de choses qui n’ont rien à voir avec l’évolution et personne ne sait comment il examine les preuves.

Mais ce n’est pas tout : il insiste pour se faire appeler « Dr. Hovind ». Il a en effet obtenu un doctorat dans une université bidon. Là où c’est drôle (ou triste), c’est que sa thèse de doctorat (si on peut l’appeler ainsi) s’est retrouvée sur WikiLeaks. C’est inouï : le contenu est une insulte à l’intelligence humaine et la forme est tellement indigente que n’importe quel professeur digne de ce nom lui aurait fait bouffer son torche-cul. La thèse date de 1991, et il n’a manifestement pas changé de disque depuis 20 ans. Cependant, Kent Hovind s’est un peu calmé récemment, vu qu’il est en prison pour une affaire de fraudes. Pourtant, son blog est encore mis à jour. Soit il a accès à Internet dans sa cellule, soit c’est son fils qui écrit. Car Kent Hovind a un fils, Eric, qui poursuit son travail, en donnant des conférences et faisant des vidéos. On peut en voir quelques unes sur YouTube où il reprend les arguments de papa, par exemple celles où il explique que l’évolution est une religion ou que l’évolution concerne le Big Bang et la formation des étoiles.

Facepalm

Et enfin, je dois mentionner Ben Stein, qui a participé à l’écriture du film Expelled: No Intelligence Allowed, un « documentaire » qui parle des pauvres gens qui veulent enseigner le dessein intelligent qui sont persécutés par les méchants darwinistes. D’ailleurs, le darwinisme contribue au fascisme, à l’Holocauste, à l’avortement et à l’athéisme (« athée » semble être un gros mot pour certains Américains). Et dans une interview, il prononce les phrases suivantes :

J’ai toujours questionné le darwinisme, parce que le darwinisme signifie le darwinisme social, la croyance que certaines races sont supérieures aux autres races et que les races supérieures ont pour devoir moral d’éliminer les races inférieures. […] Il n’aurait pas pu y avoir d’Holocauste sans darwinisme.

[…]

Le darwinisme explique tellement peu. Il n’explique pas comment la vie a commencé. Il n’explique pas comment la gravité fait pour maintenir les planètes sur leurs orbites. Il n’explique pas comment marche la thermodynamique. Il n’explique pas comment la physique et les lois du mouvement fonctionnent.

Il faut l’entendre pour le croire. C’est stupéfiant. Il faut un niveau extrême de stupidité ou de malhonnêteté pour tenir des propos pareils (et je pense qu’il est plus malhonnête qu’idiot).

Vous aurez sûrement remarqué que je ne mâche pas vraiment mes mots. Ça me sidère que des guignols comme Hovind soient pris aux sérieux et qu’ils passent à la télé alors qu’ils ne méritent que d’être ignorés. Ça pourrait aller s’ils déliraient tout seuls, mais ils bourrent le mou à beaucoup de gens, et je peux comprendre que certains arguments créationnistes puissent convaincre des personnes crédules et qui connaissent peu de choses à la science. Moi-même, je ne pourrais pas réfuter tous leurs arguments, n’étant pas un spécialiste de l’évolution.

Le fait que 40 % d’Américains ne croient pas à l’évolution est alarmant (mais je ne doute pas qu’un grand nombre d’Américains intelligents en aient honte). C’est déplorable que le niveau scientifique soit si bas dans un pays moderne, surtout à notre époque où nous sommes entourés d’objets issus de progrès scientifiques et technologique (pensez à toutes les découvertes et avancées qui ont dû être faites en mathématiques, physique, électronique, informatique, ingénierie, etc. pour que vous puissiez lire ces mots sur votre écran). Même si les créationnistes sont quasi-inexistants en France, je ne sais pas si la situation est bien meilleure (après tout, on a bien l’astrologie…). Je redoute que le créationnisme finisse par débarquer en Europe. Pour l’instant, je n’ai entendu parler que de quelques rares affaires en Pologne ou au Royaume-Uni. Le pire, pour le moment, est qu’un Turc, Harun Yahya, a envoyé des dizaines de milliers d’exemplaires de son Atlas de la création à des écoles et des instituts dans toute l’Europe. Le Conseil de l’Europe a publié une résolution sur les dangers du créationnisme dans l’éducation.

8 commentaires

  1. J’attendais avec impatience ton prochain article et quand tu m’as dit que tu souhaitais le faire sur le créationnisme 8D
    Sérieusement, Mut, tu roxxe =D

  2. J’ai pas encore tout lu, mais j’ai appris l’année dernière (et en fait c’est tout à fait logique) qu’on ne doit pas dire évolution mais adaptatio. D’ailleurs, je ne l’ai pas vérifié, mais le prof qui m’a dit ça a également affirmé que Darwin n’avait jamais dit « évolution », car cela signifierait qu’une espèce comme la nôtre puisse encore changer, et ce sans raison.

  3. Bonjour,
    Merci pour votre article sur une problématique qui mérite d’être connue du plus grand nombre. Effectuant des recherches sur le créationnisme (ou plutôt les créationnismes) depuis quelques années, je me permets de souligner que l’Europe et la France sont concernées bien au-delà de ce que vous pensez. Il est vrai que la vigueur et le prosélytisme des mouvements créationnistes américains, depuis plus d’un siècle, « masquent » la situation dans d’autres pays. Avec un collègue, nous avons publié un essai « Les créationnismes : une menace pour la société française ? », en 2008 (par Cyrille Baudouin et Olivier Brosseau). Il rend compte de notre enquête qui nous conduit à appeler à une vigilance citoyenne face à des mouvements qui visent l’enseignement des sciences et avancent beaucoup plus masqués chez nous que de l’autre côté de l’Atlantique (et sont aussi, pour certains, plus subtils, à mettre en parallèle avec le dessein intelligent que vous évoquez). Cela dit, nous avons aussi des créationnistes « durs » avec les mêmes positions que celles que vous présentez. Je pourrais vous indiquer, par exemple, un numéro d’une revue dite « scientifique » (très bien distribuée en kiosque) développant ce type de thèses. Je vous invite à visiter le site qui présente nos travaux : http://www.tazius.fr/les-creationnismes/ (vous y trouverez notre actualité, des articles, émissions radio, vidéos…). Nous donnons régulièrement des conférences sur le sujet (par exemple, demain vendredi 3 septembre, au Musée d’art moderne de Troyes). Bien à vous,

  4. Bonjour Mutte,
    Voici un traité qui est vraiment bien fait. Si cela ne colle pas, eh bien, allez naviguer à http://www.egliseduchristquebec.com et télécharger le traité soit de Documents Scientifiques ou de Traités CEB (sous la lettre T) Le document en question est : La Théorie de l’Évolution : Faut-il l’accepter?. Je donne un lien direct en cas où cela fonctionne. http://www.egliseduchristquebec.com/traites_pdf/trt_theorie_evolution_faut_il_accepter.pdf

    LA THÉORIE DE L’ÉVOLUTION : FAUT-IL L’ACCEPTER?
    «On n’ira pas vérifier ce dont on est intimement persuader, mais la remise en
    question est la règle en science. »
    « 1 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre… 11 Et Dieu dit : Que la terre se
    couvre de verdure, d’herbe porteuse de semence, d’arbres fruitiers donnant sur la terre
    des fruits selon leur espèce… 20 Que les eaux se mettent à grouiller d’êtres vivants, et que
    la terre des oiseaux volent sous l’étendue céleste… 24 Que la terre produise des êtres
    vivants selon espèce, bétail, reptiles, animaux terrestres, chacun selon son espèce… 27 Et
    Dieu créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa. » (Genèse 1.1, 11, 20, 24, 27).
    « 11 Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve »
    (Exode 20.11).
    L’ORIGINE ET LE RÉSUMÉ DE LA THÉORIE DE L’ÉVOLUTION PAR LA
    SÉLECTION NATURELLE
    « Charles Darwin (1809-1882) a publié sa théorie de l’évolution en 1859 dans le
    livre, L’Origine des espèces. Il proposait que, puisque la plupart d’espèces produisent
    beaucoup plus de petits que ne pourrait survivre et parvenir à la maturité, il se déclenchait
    inévitablement une lutte pour la survie. Dans une telle lutte, seuls les plus forts ou les
    mieux adaptés survivaient. Ces individus survivants, les mieux adaptés, transmettraient
    leurs qualités supérieures à leurs petits. Darwin tira la conclusion que de nouvelles
    espèces se produisent grâce à la survie et la reproduction des espèces qui sont les mieux
    adaptés à chaque environnement. » (Shelly, 85)
    « L’idée d’évolution (sous le nom de « transformation ») circulait déjà dans la
    communauté scientifique depuis longtemps, mais Darwin est le premier à proposer un
    mécanisme convaincant expliquant la transformation des espèces au cours du temps. Pour
    lui, tout repose sur la « variation » au sein des espèces et sur la sélection des individus.
    Qu’il s’agisse de mouches, de moutons ou d’humains, chaque individu est unique. Tous les
    membres d’une même espèce diffèrent les uns des autres par des « variations » de taille,
    de couleur, de résistance aux maladies ou de comportement. Dans l’environnement
    naturel des animaux, certaines variations sont avantageuses, d’autres non. Certains
    individus survivent et se reproduisent, d’autres non. C’est ce que Darwin a appelé
    ‘sélection naturelle’.
    « Le concept de la sélection naturelle était le fondement du darwinisme. Cette
    affirmation est même mise en évidence dans le titre du livre dans lequel Darwin expose
    sa théorie : L’origine des espèces, au moyen de la sélection naturelle… Il croyait avoir
    trouvé un mécanisme pour expliquer, sans avoir recours à l’idée de Dieu, l’origine de
    toutes les espèces de vie terrestre.
    « La sélection naturelle se fonde sur l’hypothèse que dans la nature il existe une
    lutte permanente pour la survie. Les plus forts, ceux qui s’adaptent aux conditions
    naturelles, arrivent à survivre. Par exemple, pour une horde de cerfs menacée par des
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    prédateurs, ceux qui sont les plus rapides parviendront à survivre. La horde de cerfs ne
    sera composée en fin de compte que des bêtes les plus rapides. »
    (www.findudarwinisme.com)
    « Les évolutionnistes citent la girafe, aussi, comme un exemple qui démontre
    l’action du principe de la survie des plus adaptés qui fut popularisé par Darwin. Les
    girafes mangent les feuilles d’arbres. À un moment dans le passé lointain, selon
    l’évolutionniste, à cause de sécheresses sévères et répétées, les feuilles les plus basses
    devinrent très clairsemées; elles furent toutes mangées ou moururent. À cause de cette
    catastrophe, seules les girafes ayant les cous les plus longs survécurent. Les girafes au
    cou long se reproduisirent ensemble et passèrent à leur progéniture ce trait – un cou très
    long. Ainsi, de nos jours, nous avons la girafe qui nous est familière. Toutes les girafes au
    cou court moururent de faim. » (Shelly, 85, 86).
    Les exemples du cerf et de la girafe sont valables pour toutes les espèces. Quelle
    que soit la population concernée, la sélection naturelle est censé éliminer les plus faibles
    ou ceux qui sont incapables de s’adapter aux conditions changeantes de leur habitat. Cela
    ne produit pas, pourtant, de nouvelles espèces, de nouvelles informations génétiques ou
    de nouveaux organes. Ce qui signifie que la sélection naturelle ne suffit pas pour qu’une
    espèce évolue. Darwin aussi acceptait ce fait, déclarant que « la sélection naturelle ne
    peut rien jusqu’à ce qu’il se présente des différences ou des variations individuelles
    favorables. » * C’est ce qui a poussé le néo-darwinisme à ajouter au concept de sélection
    naturelle, le mécanisme de la mutation comme facteur d’altération de l’information
    génétique. (* Charles Darwin, The Origin of Species by Means of Natural Selection, The
    Modern Library, New York, p. 127.)
    LA MACRO-ÉVOLUTION V. LA MIRCO-ÉVOLUTION
    Personne ne conteste le fait que ce qu’on appelle communément la « microévolution
    » (la variation au sein d’un type d’organisme), causée par la sélection naturelle,
    a lieu, et pourrait être responsable du grand nombre d’espèces au sein d’un type. Presque
    toutes les prétendues preuves de l’évolution (tels que « les pinsons de Darwin » et les
    bactéries qui deviennent résistantes aux antibiotiques) sont de cette catégorie. Nous
    voyons d’énormes différences entre les plus de 300 races de chiens, depuis le tout petit
    chihuahua et les très grands bergers allemands ou saints-bernards. Ces races ont été
    produites par la reproduction sélective opérée par des hommes. Il est important de
    souligner, pourtant, que « micro-évolution » ne convient pas comme appellation, car il
    suggère qu’un « peu » d’évolution a eu lieu. Il s’agit simplement d’accentuer par rapport
    aux autres tel ou tel trait déjà existant.
    Quant à la macro-évolution, il y a bien des scientifiques qui ne la reconnaissent
    pas comme une réalité. La mutation jointe à la sélection naturelle n’a pas réellement le
    potentiel de produire de changement à grande échelle d’un type d’organisme qui se
    transforme en un autre, la prétendue « macro-évolution ». Il n’y a absolument aucun cas,
    par exemple, d’une transition d’un phylum (embranchement) à un autre. Les partisans de
    Darwin reconnaissent ceci comme une question pour la recherche. D’autres, tels que
    33
    Benton et Behe, sont allés plus loin et ont écrit des livres qui fournissent les données
    incontournables qui montrent scientifiquement pourquoi de telles transitions sont
    impossibles. Leurs observations ne semblent pas, pourtant, bien connues en dehors des
    milieux spécialisés dans l’étude des origines.
    Dans l’étude présente, nous employons le terme « évolution » presque toujours
    pour nous référer à la macro-évolution.
    LES CONSÉQUENCES POUR LA FOI EN DIEU ET À LA BIBLE
    Si la théorie de Darwin ou l’une des nombreuses révisions de sa théorie étaient
    vraies, quel serait l’impact sur la foi en Dieu et en la Bible?
    Il est vrai que de nombreux croyants essaient de concilier la théories darwinienne
    et la foi en Dieu. On les appelle parfois des « évolutionnistes théistes ». Ils acceptent
    l’idée que la vie sur terre a commencé comme un organisme d’une seule cellule (ou même
    une forme de vie encore plus simple et primitive) et qu’elle a évolué lentement sur la terre
    depuis des milliards d’années. Le résultat de ce processus serait la variété infinie de
    plantes de d’animaux que nous voyons aujourd’hui, y compris les êtres humains. Mais les
    évolutionnistes théistes maintiennent que ce processus, loin d’être aveugle et aléatoire, fut
    guidé par Dieu. Ils affirment que Dieu créa toutes les formes de vie sur la terre, mais qu’il
    se servit du processus de l’évolution pour les créer. Ils traitent le récit de la création dans
    le livre de Genèse comme de la mythologie, comme des paraboles à ne pas prendre au
    pied de la lettre. Certains interprètent les six jours de la création en Genèse 1 comme
    étant six ères géologiques, chacune ayant une durée de plusieurs millions d’années.
    Nombreux sont ceux qui ne sont pas satisfaits par une telle approche. Ils ont la
    nette impression que Jésus et ses apôtres croyaient que Adam et Ève, Énoch, Noé et
    d’autres personnages mentionnés dans les premiers chapitres de la Genèse avaient
    réellement vécu (voir, par exemple, Matthieu 19. 3-6; Romains 5. 12-21; 1 Timothée 2.
    12-14; 1 Pierre 1. 20). Ils se demandent pourquoi, si l’on doit renoncer à l’action
    miraculeuse de Dieu dans la création, on croirait à d’autres miracles racontés dans les
    pages de la Bible, y compris la naissance de Jésus d’une vierge et sa résurrection d’entre
    les morts. Ils remarquent que la Bible insiste en plusieurs endroits sur le fait que Dieu
    créa l’homme à son image (Genèse 1. 27; 9. 6; 1 Corinthiens 11.7; Colossiens 3. 10) et
    que l’homme est doté d’une âme éternelle (Matthieu 10. 28); ils se demandent donc à quel
    point dans la progressions de l’homme Dieu décida qu’il portait son image ou lui inséra
    une âme. Selon la Bible Dieu dit à l’homme et la femme « d’assujettir la terre et de
    dominer sur tous les animaux » (Genèse 1. 26, 28); ces personnes se demandent à quel
    moment exactement Dieu aurait donné l’autorité aux premiers êtres humains sur leurs
    parents, frères et soeurs qui étaient encore pré-humains et donc de simple animaux. Lewis
    Oldham a suggéré que les évolutionnistes théistes « ne font ni de bon chrétiens ni de bon
    évolutionnistes, car ils doivent continuellement rejeter des aspects de chacun des deux
    systèmes de pensée ».
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    Il faut reconnaître qu’en général, accepter la théorie de Darwin finit par affaiblir
    ou carrément détruire la foi en Dieu et à la Bible. Darwin lui-même a reconnu que, selon
    sa conception, Dieu n’était plus « nécessaire » pour expliquer les origines de ce monde et
    toutes les formes de vie qui le peuplent. Non seulement Dieu n’est pas nécessaire, mais
    pour un grand nombre de scientifiques il n’est pas bienvenu. Les scientifiques d’autrefois,
    quand ils écrivaient sur différents aspects de l’univers et de la vie sur cette planète,
    exprimaient souvent leur admiration à l’égard de l’intelligence infinie du Créateur. Par
    contre, évoquer Dieu aujourd’hui dans une discussion scientifique provoque presque
    toujours l’indignation de ceux qui affirment qu’on n’a aucun droit de mélanger la religion
    et la science. Cette astuce permet de rejeter d’office l’examen sérieux des arguments
    scientifiques avancés en faveur de l’idée que le monde fut créé par Dieu. La théorie de
    l’évolution et considérée par beaucoup comme la seule théorie compatible avec la science;
    il n’est donc pas permis de l’attaquer. On peut, à la rigueur, mettre en doute certains
    détails ou proposer des modifications, mais rejeter le système évolutionniste en bloc
    serait donner la possibilité au Dieu qu’on a banni de revenir sur la scène. Bref, personne
    ne peut nier que la théorie de l’évolution a amené des millions de personnes à ne pas
    croire en Dieu.
    LA FOI CHRÉTIENNE EST-ELLE INCOMPATIBLE AVEC LA SCIENCE?
    Beaucoup pensent que tous les vrais hommes de science épousent la théorie de
    l’évolution au point de la considérer, non pas comme une théorie, mais comme un fait
    scientifique qui est solidement établi par des preuves incontournables. En réalité, des
    milliers de scientifiques hautement qualifiés croient que les preuves scientifiques
    s’harmonise beaucoup plus facilement avec le récit biblique de la création qu’avec la
    théorie darwinienne. Ils acceptent la réalité de la micro-évolution, mais non de la macroévolution.
    Parmi les milliers de ces « scientifiques créationnistes », cinquante hommes et
    femmes, chacun ayant au moins un doctorat, ont contribué des chapitres à un livre intitulé
    In Six Days (En Six Jours) (John F. Ashton, Master Books) dans lequel ils défendent
    l’idée que l’origine de la vie sur terre est bien la création par Dieu en six jours comme la
    présente la Bible. Ils sont des diplômés d’universités agréées en Afrique du Sud, en
    Allemagne, en Australie, au Canada, aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Parmi leur
    nombre on trouve des professeurs universitaires, chercheurs, géologues, zoologistes,
    biologistes, botanistes, physiciens, chimistes, mathématiciens, chercheurs médicaux et
    ingénieurs.
    Les partisans de l’évolution cherchent souvent à discréditer les scientifiques qui ne
    partagent pas leur point de vue. Ils disent, par exemple, que « les créationnistes cherchent
    aussi, pour convaincre, à se revêtir des habits de la science. » On les traite de « pseudoscientifiques
    ». Si un biologiste affirme, par exemple, que l’oeil est une structure
    biologique tellement complexe qu’il n’a pas pu apparaître par le seul jeu de la sélection
    naturelle, on parle « d’une démission de la pensée rationnelle. »
    En fait, la science moderne n’est pas la chasse gardée de l’athée et de
    l’évolutionniste. Ceux qui croient en Dieu et au récit biblique de la création sont aussi
    capables que quiconque d’employer correctement les méthodes scientifiques. La « science
    55
    créationniste » est tout simplement la pratique de la science avec la présupposition qu’il y
    a un Dieu Créateur, ce qui est le contraire de la présupposition habituelle du naturalisme
    (l’idée préconçue que la nature est « tout ce qui existe »). Le scientifique croyant ne
    prétend pas l’existence de Dieu est démontré par des expériences scientifiques; il sait
    qu’en ce qui concerne ses recherches, l’existence de Dieu est un présupposé. Le
    scientifique non-croyant devrait reconnaître ses propres présupposés comme tels. Il ne
    doit pas prétendre que la science a prouvé que Dieu n’existe pas ou que Dieu est incapable
    d’agir sur le monde physique que nous habitons. Le naturalisme n’est pas plus rationnel
    que la croyance en Dieu.
    Il est bien dit que la remise en question est la règle en science; « La question et/ou
    le doute est le moteur qui va initier la mise en place d’une expérience. On n’ira pas
    vérifier ce dont on est intimement persuadé… « La science en tant qu’institution est un
    vaste scepticisme organisé. » (Guillaume Lecointre, Musée national d’histoire naturelle,
    Paris). Qui pourrait donc s’opposer valablement à ce que nous remettions en doute la
    validité de la théorie de l’évolution?
    LES FAIBLESSES DE LA THÉORIE DE LA MACRO-ÉVOLUTION
    Considérons quelques faiblesses de la théorie de l’évolution. Il y en a plusieurs :
    1. PAS DE MÉCANISME ÉVOLUTIF
    Il n’y a, au fond, que deux mécanismes qui sont proposés pour expliquer la
    supposée transformation des espèces d’organisme en formes de vie de plus en plus
    complexes et sophistiquées : la sélection naturelle et les mutations génétiques. Considérés
    séparément ou ensemble, ces processus sont loin de fournir une explication satisfaisante.
    LA SÉLECTION NATURELLE?
    LA SÉLECTION NATURELLE RÉDUIT LA VARIÉTÉ D’ESPÈCES AU LIEU
    DE L’AUGMENTER.
    Nous avons résumé tout à l’heure l’idée de la sélection naturelle à l’aide des
    exemples des cerfs dont seulement ceux qui étaient assez rapides pour échapper aux
    prédateurs et des girafes, dont celles ayant le cou plus long pouvaient atteindre les feuilles
    les plus hautes et ainsi survivre en temps de sécheresse. En réalité, ces facteurs peuvent
    expliquer la survie de certains individus au sein d’une espèce, mais la sélection naturelle
    ne peut pas expliquer l’origine des traits supérieurs de ces individus. En effet, « quel que
    soit le temps que prendra ce processus, il ne transformera pas des cerfs en une autre
    espèce. Les plus faibles sont éliminés, les plus forts survient, mais comme leurs données
    génétiques ne subissent aucune altération, aucune transformation de l’espèce ne se
    produit. Bien que le processus de sélection se poursuivre, les cerfs continueront à exister
    en tant que cerfs. » (www.findudarwinisme.com)
    66
    Les girafes également demeurent de simples girafes. « Même si l’on admettait
    cette explication du long cou de la girafe, l’évolutionniste n’aurait pas prouvé son idée
    concernant l’apparition de nouvelles espèces grâce aux changements chez les espèces plus
    anciennes. En d’autres mots, qu’est-ce que les girafes survivantes ont-elles produit de
    supérieur à elles-mêmes? Peut-on leur attribuer l’existence de vaches, de gorilles ou
    d’êtres humains? Non, un mâle et une femelle de la girafe n’ont jamais engendré autre
    chose qu’une petite girafe! Cette théorie n’explique nullement l’arrivée de nouvelles
    espèces sur la terre. » (Shelly, 86)
    Un autre exemple proposé par les évolutionnistes est celui des bactéries qui
    deviennent « immunisées » contre des antibiotiques. Mais s’agit-il d’exemples d’évolution,
    ou de reproduction sélective? Y a-t-il de nouvelles informations (génétiques)? Dans
    n’importe quelle population « normale » de bactéries, il y a quelques individus qui
    survivront aux mêmes médicaments qui tueront toutes les autres. Quand seules celles-ci
    restent pour se reproduire, vous vous retrouvez avec une nouvelle population de bactéries
    résistantes à ce médicament, mais aucune mutation ne s’est produite, contrairement à ce
    qui est généralement écrit. Dans quelques rares cas, il y a eu une mutation qui permet à
    une bactérie d’éviter les effets d’un antibiotique, mais seulement parce que la mutation a
    bloqué une fonction normale dont le médicament a été conçu pour profiter; encore une
    fois, ceci représente une perte d’information, et non pas un gain. (Lyttle, Chauve-souris)
    Un évolutionniste de grande réputation, Stephen Jay Gould, fait référence à cette
    impasse en reconnaissant : « L’essence du darwinisme ne repose que sur cette seule
    phrase, ‘la sélection naturelle est la force créatrice du changement évolutionniste’.
    Personne ne nie que la sélection jouera un rôle négatif en éliminant les moins aptes.
    « Les théories darwiniennes nécessitent qu’elle crée aussi les plus aptes. » Stephen Jay
    Gould, « The Return of Hopeful Monster », Natural History, vol. 86, June-July 1977, p.
    28.)
    LA SÉLECTION NATURELLE EST LOIN D’ÊTRE UN PHÉNOMÈNE
    UNIVERSEL DANS LA NATURE.
    « Considérez les critiques suivantes de la théorie : Il y a de nombreuses situations
    dans la nature où l’on ne trouve pas de lutte pour l’existence. Il y a peu de compétition ou
    de lutte entre les membres d’une même espèce ou des espèces alliées. On trouve souvent
    qu’au lieu de se battre entre eux pour la nourriture disponible, ils travaillent ensemble et
    coopèrent en l’obtenant. En plus, ce ne sont pas toujours les plus forts ou les plus adaptés
    d’une espèce qui survivent. La survie est fréquemment une question de chance. Et il est
    fort possible que les plus forts de deux espèces en conflit seraient les plus aptes à se
    confronter et se battre, se tuant les uns les autres et laissant les “moins adaptés” comme
    seuls survivants. » (Shelly, 86)
    « À l’époque où Darwin proposait cette théorie, les idées de Thomas Malthus,
    l’économiste britannique classique, l’avaient fortement influencé. Malthus considérait que
    les êtres vivants luttaient systématiquement pour leur survie. Il fondait ses idées sur le fait
    que la population et les besoins en nourriture augmentaient de façon géométrique alors
    77
    que les ressources en nourriture n’augmentaient que de manière arithmétique. Selon lui, la
    taille de la population est inévitablement limitée par des facteurs environnementaux
    comme la faim et la maladie. Darwin devait adapter cette approche de la lutte féroce pour
    la survie des êtres humains à la nature toute entière, affirmant que la « sélection naturelle »
    est la conséquence de cette lutte.
    « Darwin était influencé par Thomas Malthus lorsqu’il a développé sa thèse sur la
    lutte pour la vie. Mais les observations et les expériences ont prouvé que Malthus était
    dans l’erreur… Suite à de vaste recherches sur des groupes d’animaux dans les années
    soixante et soixante-dix, V.C. Wynne-Edwards, un zoologiste britannique, parvint à la
    conclusion que les êtres vivants maintiennent les équilibres de leur population de telle
    manière qu’ils évitent toute compétition pour la nourriture. »
    « Les groupes d’animaux géraient simplement leur population en fonction des
    ressources en nourriture. La régulation de la population ne se faisait pas par l’élimination
    du plus faible en raison des épidémies ou de la famine, mais par des mécanismes de
    contrôle instinctifs. En d’autres termes, les animaux parvenaient à limiter leur nombre non
    pas par une compétition féroce, comme le suggérait Darwin, mais en limitant leur
    reproduction… Par ailleurs, des exemples de sacrifice observés chez des insectes tels que
    les fourmis et les abeilles montrent un modèle totalement opposé à la thèse darwiniste de
    la lutte pour la survie… Ces dernières années, la recherche a révélé qu’il existait de
    l’abnégation même chez les bactéries. Ces êtres vivants sans cerveau ni système nerveux,
    totalement dépourvus de la moindre capacité de réfléchir, se suicident pour sauver
    d’autres bactéries lorsqu’elles sont envahies par des virus… Il est vrai qu’il existe de la
    compétition dans la nature, mais il existe incontestablement des modèles d’abnégation et
    de solidarité. » http://www.findudarwinisme.com
    LA SÉLECTION NATURELLE NE PEUT PAS RÉPONDRE À DE
    NOMBREUSES QUESTIONS.
    Une personne rationnelle qui n’a pas peur de poser des questions difficiles trouve
    facilement d’autres objections à l’idée que la sélection naturelle explique l’origine des
    espèces. Revenons à notre exemple de la girafe.
    « Permettez-moi de soulever quelques questions qui sont parfaitement à propos
    concernant le long cou de la girafe. S’il est vrai que les feuilles plus près du sol
    disparurent – ce qui nécessita le développement d’un long cou – comment tous les autres
    animaux, n’ayant pas de long cou ont-ils survécu? Pourquoi les autres animaux mangeurs
    de feuilles n’ont-ils pas développé un long cou comme celui de la girafe? L’évolutionniste
    explique peut-être que les animaux plus courts migrèrent simplement vers une autre
    région où la nourriture était plus abondante. Pourquoi, alors, les girafes n’ayant pas de cou
    long ne migrèrent-elles pas avec eux? Une autre difficulté pour la théorie de l’évolution
    est le fait que le cou de la femelle de la girafe mesure généralement 60 cm de moins que
    celui du mâle. Pourquoi la femelle n’avait-elle pas besoin d’un cou aussi long que le
    mâle? Pourquoi ne moururent-elles pas, puisqu’elles ne pouvaient pas atteindre les
    feuilles les plus hautes, comme les mâles le faisaient? La théorie de la survie des plus
    88
    adaptés n’est pas crédible parce qu’elle laisse trop de questions sans réponse. » (Shelly,
    86)
    THÉOPHILUS Évolution classique
    – Le lapin est un exemple classique de l’évolution.
    – Les chiens et les renards les attrapaient et les mangeaient.
    – Ils poussèrent des jambes plus longues afin de courir plus vite et s’échapper!
    – Pourquoi les chiens et les renards n’ont-ils pas poussé des jambes plus longues pour les
    attraper?
    LES MUTATIONS GÉNÉTIQUES?
    Les mutations génétiques constituent l’autre mécanisme évolutif qui nous est
    proposé par les évolutionnistes. Il est reconnu aujourd’hui que les caractéristiques
    acquises du vivant d’un organisme ne sont pas transmises à sa progéniture. On peut
    couper la queue de mille génération de souris; leurs petits naissent toujours avec des
    queues. Seuls les traits contenus dans le code génétique d’un individu passeront à la
    génération suivante. Comment ce code peut-il être modèle? Uniquement par une
    mutation, un « accident » au niveau moléculaire qui déplace ou supprime du code
    génétique contenu dans l’ADN d’un organisme.
    LES MUTATIONS SONT TROP RARES ET TROP NÉFASTES POUR
    PRODUIRE UNE ÉVOLUTION DES ESPÈCES.
    « Les mutations, dernière lesquelles se cachent fréquemment les évolutionnistes,
    ne transforment pas les organismes vivants en des formes parfaites et plus avancées.
    L’effet direct des mutations est nuisible. Les changements opérés par les mutations ne
    peuvent être que du type de ceux expérimentés par les gens à Hiroshima, Nagasaki et
    Tchernobnyl, la mort et l’infirmité. La raison en est très simple : l’ADN possède une
    structure très complexe et des effets aléatoires ne peuvent que l’endommager.
    « Tout d’abord, les véritables mutations sont très rares dans la nature.
    Deuxièmement, du fait qu’elles soient aléatoires la plupart des mutations sont nuisibles
    car elles n’obéissent pas à des changements ordonnés dans la structure des gènes. Le
    moindre changement aléatoire dans un système extrêmement ordonné se fera de la pire
    des façons. Par exemple, si un séisme devait secouer une structure telle qu’un bâtiment,
    cela entraînerait un changement aléatoire dans les fondations de l’édifice qui, selon toutes
    probabilités, n’apporterait aucune amélioration.
    « C’est sans surprise qu’aucune mutation bénéfique n’a été observée jusqu’à
    maintenant. Toutes les mutations se sont avérées être néfastes. Dans son commentaire sur
    le rapport du Comité sur les Effets Génétiques des Radiations Atomiques, un comité
    chargé d’enquêter sur les mutations provoquées par les armes nucléaires utilisées fors de
    la Deuxième Guerre Mondiale, le scientifique évolutionniste Warren Weaver déclare :
    99
    Beaucoup seraient étonnés d’apprendre que quasiment tous les gènes mutants sont
    nuisibles. Car les mutations sont une part nécessaire du processus d’évolution. Comment
    un bon effet – une évolution vers des formes de vie supérieures – peut-il résulter de
    mutations dont pratiquement la plupart sont nuisibles?
    « Depuis le début du 20ième siècle, les biologistes évolutionnistes ont recherché
    des exemples de mutations bénéfiques en créant des mouches mutantes. Mais ces efforts
    ont toujours abouti à des créatures malades et déformées. Tous les efforts déployés pour
    « obtenir une mutation bénéfique » ont échoué. Pendant des décennies, les évolutionnistes
    ont mené de nombreuses expériences pour produire des mutations chez les mouches des
    fruits. Comme ces insectes se reproduisent très rapidement, les mutations devraient
    apparaître rapidement. De génération en génération, ces mouches subirent des mutations,
    pourtant aucune mutation bénéfique n’a jamais été observée. Le généticien évolutionniste
    Gordon Taylor constate :
    Il est frappant que l’on en parle si peu, alors que les généticiens ont reproduit des
    mouches des fruits depuis plus de 60 ans dans les laboratoires à travers le monde – des
    mouches qui produisent une nouvelle génération tous les onze jours – ils n’ont encore
    jamais vu l’apparition d’une nouvelle espèce ni même de celle d’une nouvelle enzyme.
    « Un autre chercheur, Michael Pitman, fait ces commentaires sur l’échec des
    expériences menées sur les mouches des fruits :
    C’est également valable pour l’homme. Toutes les mutations observées chez les
    êtres humains ont eu des résultats nuisibles. Elles provoquent toutes les malformations
    physiques, des infirmités telles que la mongolisme, le syndrome de Down, l’albinisme, le
    nanisme ou le cancer. Il va sans dire qu’un processus qui laisse les gens infirmes ou
    malades ne peut être un « mécanisme évolutionniste » – l’évolution est supposé produite
    des formes qui sont plus adaptées à la survie.
    « Il est évident que les mutations ne sont qu’un mécanisme destructeur. Pierre-
    Paul Grassé, l’ancien président de l’Académie des Sciences Française, est très clair sur le
    sujet dans son commentaire sur les mutations. Grassé compara les mutations aux ‛erreurs
    typographiques lors de la copie d’un texte’. Tout comme dans le cas des mutations, les
    erreurs de lettres n’acceptent aucune information, mais ne font qu’endommager celle qui
    existe déjà. Grassé l’explique ainsi :
    « Les mutations se produisent de façon incohérente dans le temps. Elles ne sont
    pas complémentaires les unes des autres et ne cumulent pas leurs données, à travers les
    différentes générations qui se succèdent, vers un sens précis. Elles modifient ce qui
    préexiste de façon désordonnée, sans règle précise… Dès qu’un désordre, même mineur,
    fait son apparition dans un organisme, la maladie et la mort s’ensuivent. Il n’existe aucun
    compromis possible entre le phénomène de la vie et l’anarchie.
    C’est pour cette raison que Grassé reconnaît : « Peu importe leur nombre, les
    mutations ne produisent aucune sorte d’évolution. » » (www.findudarwinisme.com)
    11
    LES MUTATIONS SONT INCAPABLES DE PRODUIRE DE NOUVEAUX
    ORGANES.
    « Les mutations n’ajoutent aucune nouvelle information à l’ADN d’un organisme.
    Les particules qui composent l’information génétique sont soit enlevées de leur
    environnement, soit détruites ou alors déplacées vers différents endroits. Les mutations ne
    permettent pas aux êtres vivants d’acquérir de nouveaux organes ou de nouvelles
    caractéristiques. Tout ce qu’elles provoquent ce sont des anomalies comme l’apparition
    d’une jambe dans le dos ou d’une oreille dans l’abdomen. »
    « La sélection naturelle n’a pas d’intelligence. Elle n’a pas la possibilité de décider
    ce qui est bon ou mauvais pour les êtres vivants. Par conséquent, elle ne peut expliquer
    comment ont pu exister les systèmes biologiques et les organes dotés de la caractéristique
    de « complexité irréductible ». La même remarque s’applique aux mutations. Ces systèmes
    biologiques et organes sont composés d’un grand nombre de parties qui coopèrent et ne
    sont d’aucune utilité si la moindre partie manque ou est défectueuse (l’oeil humain, à titre
    d’exemple, ne peut fonctionner que si tout ce qui le constitue est intact). »
    « Ainsi, la volonté qui rassemble ces parties doit être capable de prévoir le futur et
    le bénéfice à en tirer à la fin. Mais comme la sélection naturelle n’a pas de conscience ou
    de volonté, elle ne peut le faire. Tout ceci démolit les fondements de la théorie de
    l’évolution et inquiétant déjà Darwin, qui écrivait : « Si l’on arrive à démontrer qu’il existe
    un organe complexe qui n’ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications
    graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre. » (Charles Darwin,
    The Origin of Species : A Facsimile of the First Edition, Harvard University Press, 1964,
    p. 189.) » (www.findudarwinisme.com)
    Certains livres contiennent des photos d’une mouche des fruits ayant une seconde
    paire d’ailes comme résultat d’une mutation provoquée de façon voulue par des
    chercheurs. D’abord, il faut dire que cela ne correspond pas au processus évolutionniste
    que l’on veut prouver, puisque ce processus serait aveugle, aléatoire et sans direction de la
    part d’une intelligence quelconque. Ensuite, on constate qu’il ne s’agit pas d’un nouvel
    organe mais plutôt d’une répétition d’une partie du code génétique, l’apparition d’un
    deuxième organe pour lequel les renseignements génétiques existaient déjà. Enfin, on doit
    signaler ce que les livres scolaires ne précisent pas : cette mouche n’avait pas de muscles
    qui correspondent à ses ailes supplémentaires. Elles étaient donc parfaitement inutiles; au
    lieu de rendre l’insecte plus apte à survivre, elles gênaient son vol. Cette mutation, comme
    toutes les autres, était néfaste.
    LE PROBLÈME DE LA « GÉNÉRATION SPONTANÉE »
    Les évolutionnistes vous diront qu’il y a des millions (ou des milliards) d’années
    beaucoup de produits chimiques tourbillonnaient sur les mers (ou les étangs, ou les
    mares) sans vie ici sur la terre. Le gaz méthane était dans l’atmosphère bombardé par les
    rayons cosmiques de l’espace extra atmosphérique et les éclairs puissants courbés dans les
    cieux éclairaient l’horizon désolé. Donné assez de temps, des rayons cosmiques et des
    11
    éclairs ont pu former graduellement un « potage primordial » contenant des acides
    aminés. Ceux-ci se sont à leur tour assemblés pour former de simples protéines, « les
    molécules » de la vie. À un moment donné, ces protéines se sont avérées justement
    reliées entre elles, et un seuil de la vie a été franchi : les protéines ont commencé à se
    reproduire, et la vie simple était « née ». Pendant un temps incalculable d’âges éoliens,
    cette vie simple est devenue graduellement de plus en plus complexe afin de produire
    ensuite toutes les formes diverses et complexe de la vie, habitant premièrement les
    océans, puis la terre et finalement l’air, bref tout ce que nous voyons aujourd’hui. (Ron
    Lyttle)
    Cette explication n’a rien à voir avec une expérience scientifique. Absolument
    aucune preuve ne la soutient. Au contraire, c’est une théorie qui est éperdument en conflit
    avec une loi de la biologie élaborer par le célèbre Louis Pasteur. Ce dernier « effectua des
    travaux sur la stéréochimie, puis se tourna vers l’étude des fermentations. Il montra que
    celles-ci étaient due à l’action de micro-organismes, et que la ‛génération spontanée’ des
    microbes n’existait pas » (Le petit Larousse 2003). La vie ne provient pas de ce qui n’est
    pas vivant.
    Mais il fallait bien que les évolutionnistes fournissent une explication sur l’origine
    de la vie organique. Darwin a proposé une théorie pour expliquer la variété de formes de
    vie, les différentes espèces. Mais la sélection naturelle et les mutations ne peuvent opérer
    que sur des organismes déjà en existence. Même un évolutionniste convaincu comme le
    philosophe de la science, Karl Popper, affirme : « Je ne pense pas que le darwinisme
    puisse expliquer l’origine de la vie. Je pense qu’il est possible que la vie soit si improbable
    que rien ne puisse expliquer pourquoi elle a commencé. » (La quête inachevée, 1989 :
    242). Pourquoi des scientifiques accepteraient-ils une théorie aussi improbable que le
    « potage primordial »? Tout simplement parce qu’ils n’ont pas d’idée plus convaincante, et
    celle-ci a pour eux cette vertu : elle exclut le besoin d’un Créateur.
    2. PAS ASSEZ DE TEMPS
    Une deuxième faiblesse de la théorie de l’évolution est qu’elle exige forcément que
    la terre existe depuis des milliards d’années. Puisqu’elle s’appuie sur un nombre infini de
    petits changements produits par pur hasard au cours des âges, la théorie de l’évolution ne
    pourrait pas tenir s’il était établi que la terre est, en fait, relativement jeune. Voilà
    pourquoi il y a une nette tendance à passer sous silence les diverses preuves suggérant
    que la terre n’existe pas depuis quelques millénaires. S’il était établi que tel était le cas, ce
    serait une sentence de mort pour la théorie darwinienne. Mais existent-elles réellement de
    bonnes raisons pour mettre en doute la prétention que notre planète est là depuis des
    milliards d’années?
    LES ARGUMENTS EN FAVEUR D’UNE TERRE JEUNE
    Au 16ième siècle, l’archevêque Ussher, un Irlandais, déclara que la création de la
    terre avait eu lieu la semaine du 26 octobre, 4004 av. J.-C. Les évolutionnistes s’en
    moquent. Certes, la Bible ne donne pas les renseignements nécessaires pour faire une
    11
    telle déclaration. Néanmoins, ceux qui croient au récit biblique de l’origine du monde
    acceptent beaucoup plus facilement l’idée que la terre soit âgée de six mille à dix mille
    ans, que la prétention de beaucoup de scientifiques que la terre ait plusieurs millions ou
    même quelques milliards d’années d’existence. Les scientifiques créationnistes
    considèrent que beaucoup de phénomènes sur cette planète s’harmonisent mieux avec la
    théorie d’une terre jeune, surtout quand on tient compte du récit biblique du déluge
    mondial qui aurait eu lieu il y a quelques millénaires, au temps du patriarche Noé. Une
    telle catastrophe fournirait une explication rationnelle pour beaucoup de conditions
    géologiques que l’on observe aujourd’hui. Plusieurs phénomènes étudiées par les
    astrologues, aussi, s’expliquent plus facilement si l’univers n’est pas vieux des quelques
    milliards d’années. Dans un article intitulé Faits appuyant l’hypothèse d’une terre jeune,
    le docteur D. Russell Humphreys présente une dizaine de phénomènes qui « ne peuvent
    être conciliés avec un vieil univers qu’en faisant une série d’hypothèses improbables et
    non prouvées; d’autres ne peuvent s’accorder qu’avec un univers jeune ». D’autres
    arguments, comme les suivants, sont présentés sur le site http://www.answersingenesis.org .
    – Il est calculé que plus de 14 millions de tonnes de poussière cosmique tombent
    sur la terre chaque année. Si la terre était aussi vieille qu’on le prétend de nos jours, plus
    de 16 mètres de poussière couvrirait la surface de la terre. La lune, n’ayant pas
    d’atmosphère comme celui de la terre, serait couverte d’encore plus de poussière, de sorte
    que l’astronaute Armstrong, le premier homme à marcher sur la lune, aurait disparu sous
    cette poussière au premier pas. Il n’en a trouvé que moins d’un centimètre!
    – On a constaté que la population d’hommes sur la terre double à peu près tous les
    35 ans. Chaque année, la population augmente d’environ 20.000 pour chaque million
    d’habitants sur la planète. Si l’on commençait avec un couple humain il y a un million
    d’années, même en tenant compte des guerres, des famines et des pestes, il y aurait sur la
    terre aujourd’hui approximativement 1 X 105000 êtres humains. (C’est un 1 suivi de 5000
    zéros!) Mais l’univers entier ne pourrait contenir que 1 X 10100 personnes. Si, par contre,
    on acceptent l’idée qu’un déluge mondial eut lieu au temps de Noé, il y a 4000 à 5000 ans,
    et que l’on commençait ses calculs avec les huit personnes qui sortirent de l’arche de Noé,
    les mêmes formules permettraient de prédire une population mondiale de 4.34 milliards
    de personnes.
    – L’érosion des continents est trop rapide. Si les continents étaient vieux de
    quelques milliards d’années, ils auraient été érodés par le vent et l’eau depuis bien
    longtemps. Le soulèvement des montagnes et les autres processus de recyclage sont bien
    loin de pouvoir la compenser.
    – Les océans ne sont pas assez salés. Chaque année, les fleuves et les courants
    souterrains du monde entier transportent des millions de tonnes de sel dans les mers du
    globe, et ce n’est qu’une petite partie de ce sel qui retourne aux continents. Dans les
    hypothèses les plus favorables aux évolutionnistes, l’âge absolu des océans ne serait au
    maximum qu’une infime fraction de leurs prétendus milliards d’années.
    11
    Pour aborder la question d’un autre sens, on peut démontrer que de nombreux
    phénomènes qui sont supposés avoir exigé des millions ou des milliards d’années pour se
    produire, peuvent, en fait, se produire en beaucoup moins de temps qu’on ne le pense
    généralement. Contrairement aux idées populaires, ces choses peuvent se cadrer
    facilement avec une terre qui n’est vieille que de quelques milliers d’années :
    1. De nombreux fossiles ont dû se former rapidement, et n’auraient pas eu besoin de
    longues périodes.
    On trouve de par le monde un nombre incroyable de fossiles de poissons
    extrêmement bien conservés dans les couches terrestres. Très fréquemment ils montrent
    des nageoires intactes et souvent des écailles, indiquant qu’ils ont été ensevelis
    soudainement et que la roche a durci rapidement. Il y a, par exemple, le fossile de la
    femelle d’ichtyosaure apparemment comme figée en mettant bas. Ensuite il y a les fossiles
    de poissons en train d’en ingurgiter d’autres ou ceux dont l’estomac contient une proie
    intacte, non encore digérée.
    Dans le monde réel, les poissons morts sont dévorés en moins de 24 heures. Même
    dans un environnement idéal, froid, stérile, sans prédateurs et sans oxygène, ils seraient
    décomposés en quelques semaines. Un poisson, enfoui rapidement dans un sédiment qui
    ne durcit pas en quelques semaines tout au plus, sera sujet à la décomposition par
    l’oxygène et les bactéries, à tel point que ses caractéristiques les plus fines comme les
    nageoires et les écailles ne pourraient garder leur aspect antérieur. L’ensevelissement
    brutal lors des nombreux glissements de terrain sous-marins (courants boueux) et les
    autres processus de sédimentation accompagnant le déluge de Noé expliqueraient non
    seulement leur excellente préservation mais aussi leur présence en de vaste dépôts,
    s’étendant souvent sur des milliers de kilomètres carrés.
    2. On croit généralement qu’il fallu des millions d’années pour que le charbon se forme.
    Les ‘Argonne National Laboratories’ ont démontré qu’en chauffant du bois (la lignite
    étant son principal composant) avec de l’eau et de l’argile acide à 150°C (ce qui est plutôt
    une température bien faible du point de vue de la géologie), et cela pendant une durée de
    4 à 36 semaines dans un tube à quartz scellé et sans y adjoindre de la pression, on obtient
    du charbon noir de grande qualité.
    3. Plusieurs exemples montrent que les stalactites et stalagmites peuvent se former
    rapidement dans les grottes lorsque les conditions favorables sont présentes. Une galerie
    de mine au Mont Isa, Queensland, Australie, est remplie de ces formations de roches,
    alors qu’elle n’en avait point lorsque le tunnel fut creusé il y a 50 ans.
    4. En dépit de l’enseignement traditionnel que des millions d’années sont nécessaires pour
    qu’une opale se forme, le chercheur australien Len Cram a depuis longtemps fabriqué de
    l’opale dans son laboratoire. Il est impossible de distinguer au microscope électronique
    l’opale qu’il a créée de celles extraites de la mine. Il a été nommé docteur honoris causa
    par une université laïque pour cette recherche. Il mélange tout simplement les produits
    11
    chimiques adéquats—sans chauffer, sans augmenter la pression et bien sûr sans devoir
    attendre des millions d’années.
    5. Les scientifiques savent depuis longtemps que la pétrification peut se produire
    rapidement. On peut voir le chapeau melon ‘pétrifié’ exposé dans un musée de la mine en
    Nouvelle-Zélande. En vingt ans seulement, un rouleau de fil de fer barbelé n° 8 a été
    recouvert d’une solide couche de grès renfermant des centaines de coquillages fossilisés.
    Le bois pétrifié peut aussi se former rapidement sous certains conditions – un procédé a
    même été breveté.
    LA NON-FIABILITÉ DES MÉTHODES DE DATATION
    Mais que faire des découvertes qu’on annonce en tout moment de tel ou tel fossile
    pour lequel les méthodes modernes de datation ont révélé un âge de plusieurs millions
    d’années?
    On lit souvent que tel ou tel fossile fut trouvé dans une couche de roche qui date
    de l’ère paléozoïque, mésozoïque ou cénozoïque. Ou bien on emploie des termes plus
    spécifiques, tel que l’ère cambrienne, carbonifère, jurassique, crétacé, etc. Chacune des
    ères successives est censée avoir duré pendant des millions d’années. Vous avez peut-être
    étudié des tables qui présentent ces « divisions stratigraphiques des temps géologiques ».
    Ce système de chronologie fut développé par le géologue écossais, Charles Lyell (1797-
    1875). Il y a 150 ans, un anglais du nom de William Smith conclut que chaque strate ou
    couche était caractérisée par certains fossiles-clé; ainsi, il serait possible d’identifier des
    strates similaires en différentes parties du monde. En d’autres termes, il a d’abord supposé
    que la vie avait évolué à partir des formes plus simples en formes de vie plus complexes.
    Sans preuves, il a admis par avance que des strates ayant des fossiles d’organismes plus
    simples étaient plus vieilles que les strates ayant des fossiles d’organismes plus
    complexes. Les tables des temps géologiques se basent sur une sorte de raisonnement (le
    circulus in probando); On détermine l’âge des strates selon les fossiles qu’on y trouve,
    mais on détermine en même temps l’âge des fossiles selon les strates dans lesquelles on
    les trouve. Même les scientifiques sont capables de se laisser séduire par des sophismes.
    Cette discussion qui tourne en rond fait penser à l’illustration suivante : quelqu’un déclare
    que Alexandre Dumas est un romancier supérieur à Gustave Flaubert. Pourquoi? C’est ce
    que disent les critiques les plus lucides. Et qui sont-ils? Ceux capables de juger
    lucidement que Dumas est un meilleur romancier que Flaubert, bien sûr! Ce fossile est
    âgé de 40 millions d’années. Comment le savez-vous? Parce qu’il a été trouvé dans cette
    couche de pierre qui est vieille de 40 millions d’années. Et comment savez que cette
    couche a cet âge? Parce qu’on y a trouvé ce fossile. Il devrait être évident qu’une telle
    manière de raisonner n’est pas valable.
    Tout le monde a entendu parler de datation par des méthodes « radiométriques »
    qui permettraient de déterminer l’âge d’une substance en faisant des calculs à partir des
    quantités de certains éléments chimiques que l’on trouve dans les échantillons, les
    éléments tels que le carbone 14 (radiocarbone), l’uranium et le plomb, l’hélium, ou le
    potassium et l’argon. Comment peut-on rejeter les résultats de ces analyses scientifiques?
    11
    Considérons quelques faits :
    1. TOUTES les méthodes de datation (y compris celles qui donnent comme résultats des
    milliers et non des milliards d’années) sont basées sur des suppositions – des croyances,
    peu importe qu’elles semblent raisonnable, qu’on ne peut prouver et qu’il faut accepter par
    une sorte de foi. En voici seulement quelques-unes :

    • L’hypothèse qu’une quantité définie d’un composant chimique spécifique était

    présente à l’origine.

    • L’hypothèse qu’il n’y a pas eu d’élimination par l’eau des composants chimiques,

    à l’intérieur des roches ou vers l’extérieur de celles-ci.

    • L’hypothèse que les taux de désintégration des éléments radioactifs (les périodes)

    sont restés constants pendant des milliards d’années.
    2. Les laboratoires de « datation » par radioactivité ne mesurent pas l’âge – ils mesurent
    des quantités d’éléments chimiques, et ensuite par déduction ils déterminent un certain
    âge tributaire de leurs hypothèses de départ.
    3. Quand ces hypothèses sont testés à partir de roches d’un âge connu – coulées récentes
    de lave volcanique par exemple – elles aboutissent le plus souvent à un échec lamentable.
    4. On a constaté que des objets ayant le même âge, examinés par des méthodes différents,
    ont donné des dates pouvant varier d’un facteur mille.
    5. Le fait qu’il y a une certaine cohérence dans les chiffres obtenus par la datation
    radioactive s’explique en partie par la tendance à ne publier que les résultats qui
    s’accordent avec ‘l’âge évolutionniste’ déjà « reconnu » d’après les fossiles. La plupart des
    laboratoires de datation radioactive préfèrent que vous leur disiez auquel vous vous
    « attendez. » Il est difficile de voir pourquoi ce serait nécessaire si ces méthodes étaient
    infaillibles. Le concept géologique de millions d’années était déjà bien en place, basé sur
    les hypothèses philosophiques formulées par des hommes comme Charles Lyell et James
    Hutton, et cela même avant la découverte de la radioactivité. Lorsqu’une date contredit le
    « système », elle est invariablement rejetée.
    6. Si l’âge radiométrique et l’âge d’un fossile selon la théorie évolutionniste entrent en
    conflit, c’est toujours l’âge radiométrique qui est rejeté.
    Nous n’essayons pas ici de « prouver » scientifiquement que la terre soit âgée de six mille
    ou de dix mille ans. Nous espérons avoir démontré seulement que l’âge extrême de la
    terre exigé par la théorie de l’évolution est loin d’être un fait établi par la science. C’est
    une supposition qui est nécessaire pour soutenir la théorie, mais ce n’est rien qu’une
    supposition, et elle devra surmonter de très nombreuses sortes de preuves qui semblent la
    contredire.
    11
    THÉOPHILUS Méthode de datation
    – Ce fossile est âgé de 3 milliards d’années.
    – Comment le sais-tu?
    – Il se trouvait dans cette strate de roche.
    – Oh! Alors, comment peux-tu être certain de l’âge de cette strate de roche?
    – Elle contenait ce fossile qui est âgé de 3 milliards d’années!
    – ?
    3. LA NON-VIABILITÉ DE FORMES INTERMÉDIAIRES
    La théorie d’évolution enseigne qu’il y eut des milliers de petits changements qui
    permirent à tel ou tel organisme de faire une transition d’une forme à une autre, une forme
    adaptée que sa forme originel pour survivre dans le milieu où il se trouvait. Quand il
    s’agit d’envisager concrètement par quelles étapes de telles transitions seraient passées, on
    a du mal à concevoir des formes intermédiaires qui puissent survivre à la sélection
    naturelle et se reproduire pour que le processus se poursuivre dans leur progéniture. En
    fait, pour montrer le blocage insurmontable que la théorie rencontre à ce point, on a
    l’embarras de choix – il y a trop d’exemples à proposer!
    LA BALEINE
    « La plupart des mammifères, y compris les humains, les chevaux, les boeufs, les
    chiens, les rats, les singes, les éléphants, les cochons, les tigres, et les chameaux, vivent
    sur la terre. Certains mammifères, pourtant, vivent dans la mer – baleines, dauphins,
    marsouins, phoques, otaries, et vaches marines. Les évolutionnistes croient que ces
    mammifères marins évoluèrent à partir de mammifères terrestres. Certains croient qu’il y
    a des millions d’années, un mammifère poilu, ayant quatre pattes, s’aventura dans l’eau en
    quête de nourriture ou de refuge. La queue se changea petit-à-petit en nageoire; les pattes
    d’arrière disparurent lentement, les pattes de devant se changèrent en nageoires, et
    finalement, après des millions d’années, ces animaux finirent par devenir ce que nous
    appelons aujourd’hui la baleine. Il a été suggéré que l’ancêtre des baleines ressemblaient
    peut-être à un boeuf, un cochon ou un buffle.
    « Supposons que l’ancêtre de la baleine était un boeuf, et pour une raison
    quelconque, ce boeuf s’est aventuré dans l’océan. Bizarrement sa queue se mit à évoluer
    pour devenir les larges nageoires à l’extrémité du corps de la baleine. (Le boeuf n’avait
    plus besoin de la sorte de queue qui permet de chasser les mouches.) C’est-à-dire, des
    erreurs génétiques, ou mutations, la transformèrent graduellement, par pur hasard, en
    nageoires. D’autres accidents génétiques firent que ses pattes de derrière diminuèrent
    progressivement en taille. Autre chose bizarre – des erreurs génétiques se mirent à
    changer ses pattes de devant en nageoires. Et puis, chose tout à fait étrange, ses narines se
    mirent à se déplacer de son museau vers le haut de sa tête. »
    « Arrêtons pour considérer à quoi ressemblerait cette créature au milieu de cette
    évolution. Sa queue n’est que partiellement nageoires. Elle ne sert plus à chasser les
    mouches quand l’animal va à terre, ce qu’il doit faire souvent puisqu’il n’est pas encore
    11
    vraiment une baleine; par contre, cette queue n’aide pas encore à nager. Ses pattes
    d’arrière doivent être une source de confusion pour lui; elles deviennent de plus en plus
    courtes. Ses pattes de devant sont gâchées, aussi, étant à mi-chemin des pattes ordinaires
    et des nageoires. Cette pauvre bête ne peut plus bien marcher sur la terre, et elle n’est pas
    encore très élégante dans l’eau. Où va-t-elle mettre bas – dans l’eau ou sur la terre? Si c’est
    dans l’eau, comment s’arrange-t-elle pour que ses petits ne se noient pas, et comment les
    allaiter? »
    « Une telle créature – mi-boeuf et mi baleine – n’aurait aucun des traits qui
    adaptent si parfaitement la baleine à son environnement marin… En plus, les
    paléontologues ne trouvent pas de série de formes transitionnelles dans les fossiles qui
    seraient les traces d’une telle transformation. » (Gish, 46, 47)
    LA CHAUVE-SOURIS
    « Quand vous demandez à un évolutionniste de vous montrer l’ancêtre d’une
    chauve-souris, il vous montrera, selon toute vraisemblance (comme dans le volume de
    ZooBooks sur les chauves-souris), une créature mythique avec des membres étirés, reliés
    par de la peau, planant de branche en branche comme un écureuil volant moderne. Il
    aurait des pattes sur chacune de ses quatre membres, et pourrait être vu perché sur une
    branche avec des plis de peau pendants (Wood and Rink, p.6). Ce que l’évolutionniste ne
    vous montrera pas, c’est le genre de transition entre les pattes utilisées pour se tenir et
    courir, et les mains-ailes utilisées pour le vol. Il ne vous les montrera pas parce qu’il n’y a
    aucun fossile d’une telle créature, et il ne peut pas imaginer à quoi cela ressemblerait. Il
    ne peut pas également expliquer comment la « survie du mieux adapté » le produirait. À un
    certain point, la prolongation des doigts antérieurs deviendrait un obstacle à la
    locomotion quadrupède longtemps avant qu’ils puissent devenir les nervures d’ailes
    fonctionnelles. Et pourquoi et comment la tête en bas? Les oiseaux sont très bien perchés
    la tête vers le haut. Comment la survie du mieux ‘adapté’ transforme-t-elle un animal de
    haut en bas, avec tous les changements physiologiques nécessaires pour maintenir cette
    position? Essayer d’avaler tout en étant accroché la tête en bas. Et qu’arrive-t-il à votre
    sang après un moment? Pourtant, les chauves-souris mangent, dorment, et s’accouplent la
    tête en bas, et beaucoup donnent également naissance dans cette position. »
    « Ainsi, la ‘la survie du mieux adapté’ et les ‘mutations’ ne peuvent pas
    logiquement produire la ‘main-aile’ pleinement fonctionnelle, trouvée même chez les
    fossiles de chauve-souris les plus anciens connues à ce jour, et peu importe combien de
    temps on donne à ce processus, ce que Darwin n’avait pas compris. En effet, il avait
    aveuglément supposé un tel développement, disant ‘je ne peux y voir aucune difficulté
    insurmontable’ (Darwin, p. 142). Sans la lumière des récentes découvertes de la
    génétique, il ne pouvait comprendre l’absurdité de son raisonnement. » (Ron Lyttle,
    « Chauves-Souris et évolution »).
    11
    4. LA DEUXIÈME LOI DE LA THERMODYNAMIQUE
    La théorie de l’évolution enseigne que les choses s’améliorent d’elles-mêmes alors
    que tout nous montre le contraire : les choses laissées à l’abandon se dégradent
    irrémédiablement. C’est le second principe de la thermodynamique. Il s’agit d’une loi
    scientifique et non d’une théorie. C’est un fait établi que le niveau d’énergie de l’univers
    être en voie de diminution. L’univers tend vers sa mort en matière de chaleur. L’énergie
    passe de niveaux plus élevés à des niveaux plus bas, de températures plus élevées à des
    températures plus basses, de formes utilisables à des formes non utilisables, et jamais
    dans le sens contraire. La matière peut passer à une autre forme d’énergie, comme dans
    une explosion atomique. De tels changements représentent toujours une baisse de niveau.
    Ceci s’appelle le deuxième principe de la thermodynamique dans la physique, la chimie et
    l’ingénierie. Les choses ordonnées tendent vers le désordre et les complexes vers le
    simple, (pas dans le sens inverse), à moins qu’une force supérieure agisse dessus.
    5. LA DISPARITION DES SOI-DISANT PREUVES EN FAVEUR DE LA
    THÉORIE
    Plusieurs sortes d’arguments ont été avancés pour prouver la théorie de l’évolution.
    Avec le temps, les évolutionnistes eux-mêmes ont été contraints de reconnaître la fausseté
    de beaucoup de ces arguments, parce qu’ils se basaient soit sur des erreurs commises
    honnêtement, soit sur des actes de fraude.
    L’EMBRYOLOGIE
    De nombreux livres scolaires enseignent que les faits de l’embryologie soutiennent
    l’évolution. Ils affirment, par exemple, que l’embryon humain possède des fentes dans son
    cou, des branchies comme celles des poissons, et que cela prouve que, voici des centaines
    de millions d’années, il y avait des poissons parmi nos ancêtres. Selon l’idée de la
    récapitulation embryonnaire, chaque embryon, au cours de son développement, retrace
    l’évolution de son espèce par des ressemblances tour à tour à ses ancêtres. L’embryon
    commence comme une seule cellule. Plus tard il ressemblerait à un poisson (avec ses
    branchies), puis à un têtard (le stade larvaire d’un amphibien), un reptile et puis un grand
    singe, pour devenir enfin un être humain. Darwin lui-même considérait cette idée comme
    un argument très fort en faveur de l’évolution.
    Aujourd’hui la théorie de la récapitulation embryonnaire n’est plus acceptée par la
    plupart des évolutionnistes, et certainement pas par les embryologistes. L’embryon
    humain n’a pas de branchies. Il a une série de barres et de cannelures dans la région du
    cou qui ressemblent aux structures qui, chez l’embryon du poisson, deviennent des
    branchies. Mais chez l’humain, aucune de ces structures ne s’ouvrent dans la gorge,
    aucune ne devient une fente, aucune ne se développe en branchie. Elles deviennent plutôt
    la mâchoire inférieure, des parties de l’oreille, et des glandes. En outre, chez l’embryon
    humain, la langue se développe avant des dents, le coeur avant les vaisseaux sanguins, et
    le cerveau avant les fibres nerveuses. Tout ceci est le contraire de ce à quoi on s’attendrait
    si l’embryon récapitulait le supposé processus évolutionniste parcouru par l’homme.
    11
    « Le Professeur allemand Ernest Haeckel fut l’un des premiers défenseurs de la
    théorie de la récapitulation embryonnaire… C’est au siècle dernier que le professeur
    Haeckel émit cette théorie… Toutefois, quelques années plus tard, lorsque ses croquis du
    foetus furent examinés attentivement et à la lumière d’une connaissance plus grande du
    foetus, on y décela des altérations de déformations qui s’avérèrent être intentionnelles. Le
    professeur Haeckel fut traduit devant le tribunal de l’Université de lena et reconnu
    coupable. Il avoua ‘avec contrition’ ses falsifications qui avaient été pratiquées dans
    l’intention de soutenir le dogme de l’évolution. »
    « De plus, Haeckel ajouta : ‘Je suis condamnable à cent pour cent… si ce n’était le
    fait que des centaines des meilleurs observateurs et biologistes se trouvent sous la même
    condamnation’. »
    « Malgré cela cette hypothèse de la récapitulation embryonnaire continue à être
    enseignée dans plusieurs écoles, alors que sa fausseté est un fait établi depuis de
    nombreuses années. Cette théorie de la récapitulation embryonnaire a été pendant plus de
    cent ans enseignée à des millions et des millions d’étudiants… C’est un mensonge
    délibéré! En effet, tout porte à croire que l’affirmation du Dr. Thompson selon laquelle
    ‘l’avènement du darwinisme a eu comme corollaire le déclin de la probité scientifique’ est
    exacte, au moins dans ce cas précis. »
    LES « VESTIGES » D’ORGANES ET DE STRUCTUES DES ANCÊTRES
    ÉVOLUTIONNAIRES
    Les évolutionnistes ont prétendu que dans nos corps nous avons des structures et
    des organes qui n’ont plus de fonction mais qui étaient utiles pour nos ancêtres
    évolutionnaires. On les appelle des vestiges. Il y a environ cent ans un scientifique
    allemand du nom de Wiedersheim dressa une liste de 180 structures et organes chez
    l’homme qu’il considérait inutiles pour l’homme moderne. Dans sa liste étaient le thymus,
    l’hypophyse, l’épiphyse, les amygdales, l’appendice, et le coccyx. Après un siècle de
    recherche scientifique et médical, nous savons que toutes ces structures ont une fonction
    chez l’homme, et en fait, quelques-unes sont même essentielles à la vie!
    LES FOSSILES
    L’évolutionniste prétend que les recherches géologiques fournissent les preuves
    que la vie s’est développé graduellement. Il prétend que les fossiles peuvent être arrangés
    de manière à démontrer indéniablement que la théorie de l’évolution est vraie.
    Avant de considérer les indices fournis par les fossiles, signalons une erreur de
    logique dans cette prétention. Supposez qu’un homme avance une théorie que toutes les

  5. Super. C’est un ramassis typique de délires créationnistes, sauf que pour une fois c’est écrit en français. Ça illustre parfaitement mon article. On y retrouve une bonne partie des tactiques créationnistes : des arguments pseudo-scientifiques (j’ai bien ri en voyant celui sur la deuxième loi de la thermodynamique : je l’ai cité dans mon article et j’ai donné un lien qui le réfute) ; des citations de la Bible, comme si ça prouvait quelque chose ; des affirmations que les seules preuves de l’évolution sont des canulars discrédités depuis longtemps (l’homme de Piltdown, l’homme du Nebraska, les dessins d’embryons de Haeckel prétendument enseignés aux élèves depuis des décennies, c’est bien gentil, mais je n’en avais jamais entendu parler avant de lire des trucs sur le créationnismes), des « Je comprends pas donc c’est pas possible » à propos de l’œil…

    Désolé, j’ai pas tout lu : c’est très long, mal présenté et je commence à connaître la chanson.

  6. si vous n’avez pas tout lu, cela n’est pas trop scientifique. Mais la Bible que vous détestez dit : Examinez toutes choses… 1 Thessaloniciens 5, 21… Je crois dans une Dieu (Intelligent qui a crée des choses. et non pas que tout cela est venu par accident ou par la matière morte) en effet, pour être athée, il faut être très illogique et avoir plus de foi que tout cela est venu par pur chance. Passe une bonne journée quand même. Les arguments et informations dans le traité sound solides, Salut.

  7. « la Bible que vous détestez »
    Je ne la déteste pas. Elle n’a simplement pas plus d’autorité que Harry Potter et la Coupe de Feu.

    « pour être athée, il faut être très illogique »

    Pas du tout. Mon point de vue est tout simplement que je n’ai aucune raison de croire en quelque chose dont il n’y a pas la moindre preuve. Ça n’a rien d’illogique.

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